SOMMAIRE : Histoire récente : la savate boxe française il y a 30 ans... La Savate dans la littérature ou l'art de tirer la Savate dans la littérature : une ville de garnison, chansonnier galant joyeux et grivois le Titi de 16 ans
Histoire récente : la savate
boxe française il y a 30 ans...
Sommaire : Extraits de la revue ''cbbf94'',
couverture de la revue ''Le petit boxeur français Sarreguemine'',
extraits de la revue ''Le tireur'', extraits de la revue
''Gant d'or''. N.B. J'ai eu l'extrême chance
d'avoir accès aux archives de Mr Jean-Paul Niogret ,boxeur
emérite. - De nombreuses
trouvailles pédagogiques pour expliquer les mouvements,
- Des trésors d'ingéniosité déployés par les revues
spécialisées pour diffuser la connaissance avant l'internet
! - Une constante dans les méthodes pédagogiques
''papier'' : le graphisme synthétique !
Extraits
de la revue cdbf 94 : synthèse de 36 numéros édités
entre 1976 et 1985 Les planches
descriptives des premiers cdbf94 proposent des boxeurs
stylisés avec un trait, un fil très expressif et très
compréhensif. Faire passer l'information par un savateur
en fil, bravo au coup de patte du concepteur. Des rubriques
aussi variées que le ''coin du toubib'', ''Echauffements
Etirements et Musculations'', ''derniers régle''ments fédéraux
du momen''t en passant par des ''techniques de savate
ou de canne ET de bâton reviennent régulièrement en
fil rouge; la couverture a été renouvelée régulièrement.
Sortir une tel revue de manière constante pendant si
longtemps a nécessité des compétences certaine et une
énergie conséquente... ! Quelques techniques expliquées
très clairement et des idées de cours de savate !
Les fouettés de la jambe avant
en 4 temps (cdbf94
N°7 - octobre 1976)
Les pivots et coups de pied de
la jambe arrière (cdbf94
N°11 - mars-avril 1977)
Les poings : les crochets (cdbf94
N°16 - janvier 1978)
Parades et esquives sour fouetté
médians (cdbf94
N°18 - mars 1978)
Parades et esquives ou revers
droit médians (ou revers de la jambe avant) (cdbf94
N°20 - juillet-août 1978)
Parades et esquives sur attaque
fouetté bas (cdbf94
N°21 - septembre-octobre 1978)
Parades et esquives sur attaque
chassé bas (cdbf94
N°22 - novembre-décembre 1978)
Parades et esquives sur attaque
fouetté figure (cdbf94
N°23 - janvier-février 1979)
Parades et esquives sur attaque
chassé figure (cdbf94
N°24 - mars-avril 1979)
Parades et esquives sur attaque
revers bas (cdbf94
N°25 - mai 1979)
Parades et esquives sur attaque
revers droit figure (cdbf94
N°26 - juin 1979)
Attaque coup de pied bas / Esquive
intérieure / Riposte au poing en revers (cdbf94
N°27 - septembre 1979)
Sur attaque en coup de pied bas
/ Esquive intérieure / Riposte en coups tournants
(cdbf94 N°28
- octobre-novembre 1979)
Attaques coup de pied bas / Esquive
intérieure / Esquive intérieure en fausse garde
(cdbf94 N°29
- dévembre 1979)
Attaque coup de pied bas / Esquive
extérieure / Riposte fouettés et chassés (cdbf94
N°30 - janvier-février 1980)
Sur attaque coup de pied bas,
esquive extérieure, riposte revers jambe arrière
/ Sur attaque coup de pied bas, esquive armé fouetté,
riposte fouetté (cdbf94
N°32 - mai-juin 1980)
Sur attaque coup de pied bas
/ esquive armé chassé (cdbf94
N°33 - juillet-août 1980)
Sur attaque fouetté bas extérieur,
parade amortie, ripostes fouettés jambe arrière
(cdbf94 N°40
- septembre-octobre 1981)
Sur attaque fouetté bas extérieur,
esquive : armé chassé, riposte : chassé jambe avant
(cdbf94 N°41
- novembre-décembre 1981)
Sur attaque fouetté bas extérieur,
esquive : armé revers; riposte : revers droit ou
revers jambe avant (cdbf94
N°42 - janvier-février 1982)
Sur attaque fouetté bas extérieur
/ Esquive intérieure / Riposte en coups tournants
(cdbf94 N°44
- mai-juin 1982)
Sur attaque fouetté bas extérieur
/ Esquive - Armé chassé sauté / Riposte chassés
jabe avant (cdbf94
- N°45 - juillet-août 1982)
Les coups ''faciaux'' de boxe
française en ligne médiane et haute données de la
jambe avant (cdbf94
- N°50 - juin 1983)
Exemples de parades et esquives
sur attaques en chassés ou revers de face de la
jambe arière (cdbf94
- N°51 - octobre 1983)
Liaison de 2 coups de pieds de
la même jambe (permet un travail et un gain de temps
dans l'execution) (cdbf94
- N°52 - décembre 1983)
Liaison de 2 coups de pieds de
la même jambe (enchaînement d'un coup de pied bas
suivi d'un armé ouvert -ouettés) (cdbf94
- N°53 - février 1984)
Liaison de 2 coups de pieds de
la même jambe (enchaînement d'un coup de pied bas
suivi d'un coup tournant chassés & fouettés)
(cdbf94 - N°54
- mars 1984)
Liaison de 2 coups de pieds de
la même jambe (enchaînement d'un coup de pied bas
suivi d'un balancé tournant) (cdbf94
- N°55 - juin 1984)
Liaison de 2 coups de pied de
la même jambe (cdbf94
- N°57 - décembre 1984)
Liaison de 2 coups de pied de
la même jambe (cdbf94
- N°58 - février 1985)
Liaison de 2 coups de pied de
la même jambe (cdbf94
- N°59 - avril 1985)
Liaison de 2 coups de pied de
la même jambe (cdbf94
- N°60 - mai 1985)
Le
petit boxeur français Sarreguemine
- (couverture du 1er N°)
Le
tireur - éditeur Jean-Pierre JULEMONT
Des
rubriques riches en enseignement et notamment ''le billet technique''
N°2
janvier 1976 : quelques techniques de savate bf :1.Le
coup de pied bas + 2. Les fouettés
N°3 février 1976
: 3. Les chassés + 4. Les revers
N°6 : Le billet
technique : le coup de pied bas, une technique, 3 écoles
+ variantes
du coup de pied bas
N°8 : Le billet technique
: L'esquive
N°9
: les arrêts
N°12 : dégagement sur prise de jambe
...Le
petit boxeur français illustré
Février
1973 : Totallement manuscrit, le petit boxeur français
illustré, édité par le club d'Antony est un petit bijou
! Des dessins pédagogiques superpes, des fiches techniques
explicatives très clair.au prix de 70c de franc !
Le
Cann'art - La gazette des mordu
du Cann'art -01/1999 3ème année N+20
La savate dans la littérature
Sommaire : Une ville de garnison par Alfred Assolant,
Une ville de garnison -, par Alfred Assolant (1827-1886)
Page 51 : Ma foi, dit-il, je ne te reconnais pas; mais puisque tu me connais, cela suffit. Comment t'appelles-tu ? - Parbleu ! répliqua le dragon, voilà qui est fort ! Tu ne reconnais pas Leduc, ton ami Leduc, avec qui tu as eu tant de querelles dans la boutique du père Lavache, le célèbre marchand de soupe ? Comment ! Tu ne ne te rappelles pas que je t'ai poché l'oeuil d'un coup de poing, le 15 juin 1837, et que tu ripostas, le même jour et dans la même seconde, par un coup furieux dont mon pauvre nez a failli porter éternellement la trace ? Et qu'y a-t-il de meilleur pour cimenter l'amiti qu'une bonne boxe à force égale ! - Tu as raison, dit Olivier, qui vit d'un coup d'oeuil toutes les heureuses consquences de cette rencontre. Tu m'as poché un oeuil, donc je suis ton meilleur ami et je vais dîner avec toi.
Page 274 : Un charpentier était assis dans le cabatert avec quelques camarades, et s'était fait apporter du vin. Il était à peine servi lorsque plusieurs dragons entrèrent, parmis lesquels un brigadier de haute taille et de belle apparence. La charpentier, riche et généreux, invita les dragons à boire avec lui. - Je ne bois pas avec les pekins dit insolemment le brigadier. Cette réponse irrita le charpentier. La conversation s'échauffa, et le brigadier offrit de couper les oreilles à son adversaire. - Pose là ton sabre, répliqua le charpentier, et je vais non pas couper, mais tirer les tiennes. Une invitation si chevaleresque ne pouvait manquer d'être acceptée. Le brigadier mis bas sa veste et s'avança pour saisir le charpentier à bras le corps. Celui-ci moins grand et moins vigoureux, mais rompu au noble et brillant exercice de la savate, lui appliqua son pied au travers de la figure, si vite et si fort que le nez du dragon saigna abondamment. Le combat dura trois ou quatres minutes avec un succès fort inégal. Le malheureux dragon recevant tous les coups sans pouvoir toucher son adversaire, ramassa son sabre, dégaina et chercha à frapper le charpentier. A cette vue, celui-ci saisit un escabeau ) deux mains et le lança sur le brigadier, qui para le coup à moitié avec son bras. L'escabeau ricochant alla frapper successivement deux autres dragons, qui n'avaient pris aucune part à la bataille. Ceux-ci tirèrent sur-le-champ leurs sabres. En peu de moments la mêlée devint générale; mais les ouvriers, moins nombreux et mal armés, car ils ne pouvaient opposer que des bancs à des sabres, s'échapèrent par la fenêtre (on était au rez-de-chaussée) et laissèrent leur malheureux camarade aux mains des dragons. Le charpentier reçut seux coups de sabre sur la tête et dans la poitrine et mourit quelques minutes après. Le cabaretier effrayé avait pris la fuite avec sa femme. Olivier arriva quand le carnage était terminé. Les dragons prenaient la fuite à leur toun et le peuple du faubourg commençait à se réunir...
Source Bibliothèque Gallica
Chansonnier galant, joyeux et grivois -, par Théodore Martignon (1847)
Le titi de 16 ans : ...tirer la savate avec art...